Quels sont les apports du poisson ?
De longues études ont suivies des femmes qui durant 14 ans, ont rempli scrupuleusement un questionnaire portant sur leurs habitudes alimentaires. Elles sont arrivées à la conclusion que les femmes qui consomment le plus d’acides gras polyinsaturés oméga-3 ont un risque réduit d’accident vasculaire cérébral global.
Manger du poisson permet de réduire l’hypertension
La pression sanguine ou artérielle peut se définir comme la force motrice qui fait circuler le sang à travers tout le corps. Il y a hypertension artérielle quand la pression artérielle est augmentée de manière chronique.
L’hypertension artérielle favorise l’apparition de l’athérosclérose, des maladies cardio-vasculaires et des accidents vasculaires cérébraux.
La consommation d’acides gras polyinsaturés oméga-3 abaisse notamment la tension artérielle, et c’est ce qui est intéressant chez les personnes ayant une tension artérielle élevée. Parallèlement, il convient de réduire sa consommation globale de lipides (hormis les acides gras polyinsaturés oméga-3 bien entendu).
En outre, les graisses contenues dans le poisson contribuent à potentialiser l’effet d’une diminution de la consommation de sel qui, peut-être le savez-vous, favorise l’hypertension: on conseille en effet aux hypertendus de limiter leur consommation de sel.
Manger du poisson permet d’augmenter le taux de bon cholestérol
Il existe deux cholestérols: le bon (HDL), qui protège contre les maladies cardio-vasculaires, et le mauvais (LDL), qui a tendance à se déposer dans la paroi des artères, à les endommager, voire à les boucher.
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 aident à abaisser le taux de mauvais cholestérol sanguin tout en préservant le “bon” cholestérol HDL.
De nombreuses études ont mis en évidence le fait que la consommation de poisson gras diminuait le taux de mauvais cholestérol tout en augmentant le bon.
Manger du poisson permet de régulariser le rythme cardiaque
Les battements irréguliers du cœur sont susceptibles de provoquer une mort subite. Le fait de manger du poisson permet de prévenir l’arythmie cardiaque et la fibrillation ventriculaire. En outre, la consommation d’acides gras oméga-3 améliore la fonction du cœur en général.
En effet, de nombreux accidents cardiaques fatals sont dus à une arythmie ou une perturbation du rythme cardiaque, et les acides gras oméga-3 contenus dans les poissons gras réduisent le risque d’arythmie.
Manger du poisson permet d’empêcher le vieillissement prématuré
Les radicaux libres sont des molécules devenues instables et très réactives après la perte d’un électron. Ces molécules cherchent à rétablir l’équilibre en remplaçant cet électron manquant. Pour ce faire, elles s’attaquent à tout ce qui les entoure: lipides des membranes cellulaires, globules rouges et blancs… En récupérant leur électron manquant, elles obligent les atomes délestés de leur électron à chercher, à leur tour, l’électron qui leur fait défaut. S’ensuit une réaction en chaîne, difficile à stopper… les antioxydants constituent le procédé le plus efficace pour neutraliser les radicaux libres.
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 sont des substances très antioxydantes. Ils permettent de contrer les radicaux libres, générateurs du vieillissement des cellules. Ainsi, ils seraient capables de contrer les effets destructeurs des radicaux libres, notamment en ralentissant la détérioration des organes. Une étude menée auprès de 9000 fumeurs ou ex-fumeurs a mis en évidence le fait que ceux qui mangeaient quatre portions de poisson par semaine étaient moins sujets à des infections pulmonaires que ceux qui n’en mangeaient que deux portions par mois.