Le poisson et les fruits de mer sont des aliments incontournables de la gastronomie japonaise
Les Japonais mangent énormément de poisson (36 kg de poison par personne et par an, contre 9 kg de poisson dans nos contrées…). C’est certainement l’une des raisons pour lesquelles ils vivent si vieux et en bonne santé.
Turbot, sole, dorade, saumon, caviar de saumon, thon, pieuvre, maquereau, crevette, pétoncle, crabe, palourde, rouget, maquereau, homard, turbot, morue, loup de mer, langoustine…
Savoir intégrer le poisson dans votre alimentation
Tous les poissons et les fruits de mer sont dans la nature des Japonais, qui les mangent crus, en sushi, ou cuits, dans des plats délicieusement cuisinés.
Au Japon, manger est un art. La préparation des sushi, hors-d’œuvre remportant un succès colossal dans nos contrées depuis quelques années, demande un talent et un sens artistique hors pair.
Les sushi ont fait leur apparition à Tokyo au IXe siècle. Si leur préparation de base est théoriquement simple, elle demande un réel savoir-faire qui s’acquiert au fur et à mesure de l’expérience. Le sushi est composé d’une boulette de riz préparé pour confectionner les sushi, d’un peu de wasabi, le cousin japonais du raifort, et d’un morceau de poisson cru. Le tout peut être entouré d’une algue ou d’une feuille de plaqueminier.
Un plat de sushi comprend neuf portions, un petit bol de sauce, un peu de gingembre et un condiment à base de wasabi. En France, le wasabi est vendu en poudre ou en pâte, dans un tube. Pour des raisons évidentes, il faut s’assurer que le poisson qui entre dans la composition du sushi est de toute première fraîcheur.
Toutefois, si vous n’osez pas vous lancer tous les jours dans la confection de sushi, il existe une multitude de manières d’accompagner le poisson afin d’obtenir des plats succulents à connotation asiatique.
Les poissons en caractères gras sont à privilégier
Contrairement aux autres aliments, plus le poisson est gras, meilleur il est pour la santé. Vous pourrez donc vous régaler allègrement de thon, saumon, maquereau, sardine et anguille. Vous veillerez, parallèlement, à avoir la main légère ur les matières grasses. Utilisez un peu d’huile d’olive par exemple pour la cuisson, bannissez le beurre, le saindoux et la crème fraîche.
En mangeant du poisson (et des fruits de mer), vous consommerez un maximum d’acide alpha-linolénique oméga-3, cet acide gras qui fait baisser le taux de mauvais cholestérol sans modifier le bon, qui protège contre les maladies cardio-vasculaires et qui s’oppose au vieillissement prématuré.
Toutefois, comme tous les poissons contiennent, en quantité plus ou moins élevée, de l’acide alpha-linolénique oméga-3, ils sont tous à privilégier dans le cadre de votre alimentation.